Ce matin, l’Amicale des Anciens de la Légion Étrangère de Paris (AALEP) s’est rendue au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois pour rendre hommage à de grands anciens qu’ils aient été membre de l’amicale ou non.
Sous un ciel encore une fois bien chargé mais sec, une quinzaine de membres de l’AALEP accompagnés par 2 drapeaux étaient présents pour se rendre sur les sépultures de plusieurs grands anciens enterré en ce lieu. Ils étaient accompagnés par le président de l’amicale de l’Essonne, Martial Musy, et de son porte-drapeau.
La cérémonie commençait, comme de coutume par une première étape devant le mausolée de Leïla Hagondokoff, Comtesse du Luart, marraine du 1er R.E.C, pour lequel elle s’était dépensée (au propre comme au figuré) sans compter. Elle avait été nommée légionnaire d’honneur de 1ère Classe en 1943, brigadier d’honneur puis brigadier-chef d’honneur en 1944. C’est elle qui, le soir de Noël 1943, avait offert aux légionnaires du 1er REC, leur premier cadeau de Noël. Une gerbe a été déposée sur les marches.
La délégation s’est ensuite rendue sur la tombe du Colonel Sava Stépanovitch, serbe naturalisé français puis américain, lieutenant de la Légion Étrangère et Lieutenant-colonel de l'armée Américaine. Après avoir traversé les guerres d'Indochine, d'Algérie et du Viêtnam, il repose depuis 2021 dans une modeste tombe sur laquelle l’amicale a déposé une gerbe.
L’AALEP a poursuivi son hommage en se rendant au carré Légion du cimetière pour un nouvel hommage au Général Zinovi Pchkoff, citoyen russe engagé comme 2ème Classe, grièvement blessé lors des combats de mai 1915 en Artois, officier puis chef de bataillon à la Légion Étrangère ; ainsi qu’un hommage au Lieutenant Gniewek (en présence de Doina, sa veuve) sous-officier de la Légion Étrangère dont le Colonel Jean Luciani disait, « il a été mon meilleur sous-officier ». Deux gerbes ont été également déposées.
Pour finir, sur le chemin du retour, l’amicale s’est arrêtée devant le carré militaire du cimetière dans lequel reposent une vingtaine d’engagés volontaires pour la durée de la guerre (EVDG) russes et polonais, morts pour la France lors des combats de mai et juin 1940.
Là encore, comme le veut la coutume, la cérémonie se terminait par un repas très convivial dans un restaurant proche du cimetière. Une matinée empreinte de recueillement et un repas de bonne humeur.